Seras-tu la légende qui sauvera nos clans?
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 Bureau des dépositions pour le jeu-concours!

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Ombre Fantôme

Ombre Fantôme

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MessageSujet: Bureau des dépositions pour le jeu-concours!   Bureau des dépositions pour le jeu-concours! Icon_minitimeJeu 23 Juin - 13:53


Très chers participants, entrez... Prenez place sur les tables que vous avons installé pour vous. Petits gâteaux et rafraîchissements seront mis à votre disposition lors de votre rédaction!
Avant de vous en aller, pensez à nous laisser votre feuille où est écrite votre histoire, merci!

Nos amis les participants ♥♥♥ :
- Cendry
- Naru
- Danette
- Echo
- Poufy
- Cherry
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Echo des Astres

Echo des Astres

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MessageSujet: Re: Bureau des dépositions pour le jeu-concours!   Bureau des dépositions pour le jeu-concours! Icon_minitimeJeu 30 Juin - 21:40





Épine de Rose


Griffe du Lion


Hurricane
30 seconds to Mars
J'ouvris les yeux. Seul. Plus de sang, plus de douleur. Juste le vide. Le néant de mon cœur, la seule partie de moi à encore souffrir. Il n'y avait que les arbres, les arbres luisants d'un éclat céleste, et les cours d'eau bondissants, et le ciel infini, si proche, si beau, si sombre. Je compris quel était ce lieu thébaïque. Je me suis relevé. Mon pelage roux et blanc était couvert d'éclats d'étoiles. Je me sentais plus fort, plus vigoureux. Un félin s'approcha. Son regard luisait de vie, mais reflétait la mort.

« Bienvenue parmi nous, Griffe du Lion. »

J'inclinais la tête, acceptant comme une doucereuse condamnation ma propre mort. J'étais l'un des guerriers-étoiles, désormais. Étais-ce triste ? Oh, non, c'était délicieux. Mais la douleur persistait. Tu n'étais pas là, toi, ma meurtrière, et l'assassine de mon cœur. C'était la fin. La fin de ces rêves cyniques, de cette connerie de vie. Mais ô combien j'aurais souhaité que tu fasses saigner encore mon âme, que tu me tues, me brises, si seulement tu pouvais passer quelques instants à mes côtés...

No matter how many times did you told me you wanted to leave,
No matter how many breaths that you took you still couldn't breath,
No matter how many nights that you'd lie, wide awake to the sound of poison rain,
Where did you go ?
Where did you go ?
Where did you go ?

As days go by,
The night's on fire...


[Qu'importe le nombre de fois où tu me disais vouloir partir,
Qu'importe le nombre d'inspirations que tu prenais, tu ne pouvais toujours pas respirer,
Qu'importe le nombre de nuits où tu restais allongée, éveillée au son de ce torrent de haine,
Où allais-tu ?
Où allais-tu ?
Où allais-tu ?

Au fil des jours,
Les nuits s'enflamment...]


J'aperçus ton regard jaune à travers la brume épaisse. Tu me fixais droit dans les yeux, sans ciller. Si je n'avais pas su que c'était toi, j'aurais cru me trouver face à une vipère, ou à une tigresse dont j’apercevais vaguement les rayures sombres parsemées par tâches sur une fourrure immaculée. Mais je le savais. C'était inscrit en moi. Gravé dans mon cœur. C'était instinctif, c'était là.
Tu avais eut ce que tu voulais. Mourir. Mourir, en finir avec cette chienne de vie, cette existence inutile et terrible. Tu me l'avais si souvent dit, tu ne souhaitait plus que ça. J'étais là, tu sais, à la toute fin. A ton ultime souffle. J'étais là, je t'attendais, comme je t'attendais depuis des lunes et des lunes, comme je t'attends encore. Je me souviens de ton ventre ensanglanté, déchiré par une plaie béante. Mais tu ne pouvais mourir ainsi, pas des griffes d'un félin, pas éventrée sur le sol comme une proie. Rassemblant tes dernières forces, tu t'es dirigée vers les baies rouges écarlates, que tu avais toujours gardé au fond de ton antre. Et tu as été emportée par le tourbillon de la Mort, dans une danse macabre de sursauts spasmodiques. J'ai souffert de te voir souffrir, mais je suis resté. Pour t'accompagner, pour que tu ne sois pas seule. Nos regards, emplis des étoiles de la Mort, se sont croisés. Tant de douleur, tant de nostalgie. Et cet amour brisé, cet amour interdit, qui vacillait comme une flamme tenace qu'on ne pouvait éteindre. J'ai guidé tes pattes jusqu'au Clan des Etoiles, pour que nous y vivions heureux, ensemble, jusqu'à l'éternité. Avec nos chatons, avec notre amour. Ici, les frontières n'existent plus, ici, il n'y a plus de haine, plus de rejet. Du moins, je le croyais. Les vivants idéalisent les esprits. La pureté, la délivrance, rien de tout cela n'existe. Même le Paradis n'est qu'un doux Enfer. Ils t'ont chassé, ils ont refusé ton pardon, ils t'ont reniée. Je n'ai rien pu faire, j'étais seul contre tous. Nous étions seuls. Ils t'ont bannie à jamais, ont arraché les dernières plumes de tes ailes angéliques, ont fait saigner ton cœur.
J'ai attendu si longtemps. Toutes ces lunes, toutes ces saisons. Et je t'attendrais encore, éternellement s'il le faut, j'attendrais face à cette brume impénétrable marquant la frontière entre nos deux mondes, deux mondes de Mort et de souffrance. Mon regard attendra à jamais de plonger dans le tiens, d'y lire toute ta colère et ta douleur, en silence.

Il y avait toute cette folie, dans ton sombre cœur forgé de haine. Il y avait la Mort, il y avait le Sang. Y avait-il vraiment de la place pour mon âme, et pour tout ce que j'aurais voulu t'offrir ? Tu étais folle, tu étais détruite, tu en voulais à la terre entière, mais je t'aimais. L'éternité n'aurait pas suffit à te dire tout mon amour. A te le prouver. Le ressentais-tu ? Et, même au-delà de la fin, de l'apocalypse sanglante, écoutes un instant mon cœur, depuis le silence de la Place sans Etoiles. Tu l'entendras hurler ton nom. Rien de tout ce que tu as pu ou aurais pu faire n'y changeras rien. Tu haïssais l'univers entier de t'avoir brisé. Tu laissais ta démence déferler tel un flot infernal partout où tu laissais l'empreinte de ta patte. J'ai été emporté par cette vague de fureur passionnée, par ta déraison méphistophélique, je m'y suis noyé et j'y ai vu ton regard aux braises chthoniennes. Et toi, tu t'égarais dans ta folie qui te dominait. Et tu en crevais, lentement, doucement, tu en crevais.

Tell me would you kill to save your life ?
Tell me would you kill to prove you're right ?
Crash, crash, burn let it all burn...
This hurricane chasing us all underground...

[Dis-moi, serais-tu prête à tuer pour sauver ta vie ?
Dis-moi, serais tu prête à tuer pour prouver que tu as raison ?
Tout s'effondre, brûle, laissons tout partir en cendres...
Cet ouragan nous poursuit tous dans l'ombre...]


Un éclair de griffes plongeant dans ma chair fragile, tes crocs se refermant sur ma gorge, un hoquet surpris, et le sang qui jaillissait. Tu me hurlais de me battre, de résister, d'être un vrai adversaire au moins dans la mort, mais comment aurais-je pu blesser celle que j'aimais ? Tes pattes se tâchaient de pourpre, tes yeux luisaient d'un éclat démentiel, tandis que je me courbais, que je sursautais en une dernière danse funèbre, qu'à chaque spasme mon sang giclait un peu plus. Mon regard smaragdin, paisible et amoureux, se plongea dans le tiens. J'y vis alors une douce tristesse, un amour que je partageais, mais qui n'aurait jamais du naître. Et je suis parti.
Tu assassinais chaque chat évoquant le clan des Etoiles en ta présence. Tu les haïssais, parce qu'ils croyaient en la bonté de ces esprits qui t'avaient abandonnée et trahie. Tu les haïssais pour leur loyauté, leur naïveté, tu les haïssais d'être bons. Pauvre folle que tu étais... Ta vie s'enflammait, tombait en poussière, et tu ne voyais rien, que ta folie, que ta fureur glaciale. Tu ne voyais que le sang de tes victimes et leur chair qui se déchirait en lambeaux sous tes griffes. Tu sombrais dans la Mort. Mais, n'est-elle pas tapie sous chaque ombre, attendant patiemment son heure, comme un chat attendant sa proie pour bondir ? Et elle ne laisse derrière elle que quelques cendres d'une vie brisée...

No matter how many deaths that I die, I will never forget,
No matter how many lives I live, I will never regret,
There is a fire inside of this heart and a riot about to explode into flames...
Where is your God ?
Where is your God ?
Where is your God ?

[Q'importe le nombre de morts que je connais, jamais je n'oublierai,
Qu'importe le nombre de vies que je vis, jamais je ne regretterai,
Il y a un feu dans ce cœur, et une révolte sur le point d'exploser en flammes...
Où est ton Dieu ?
Où est ton Dieu ?
Où est ton Dieu ?]


Meurtrière. Tu n'étais qu'une ombre, une assassine. Tu déchirais la chair, tes griffes et tes crocs frémissaient d'un désir farouche de tuer. Tues-moi mille fois s'il le faut, mais mes sentiments survivront. Un léger sourire se dessinait sur mes babines, une larme ruissela jusqu'à mon sang, alors que je partais, après l'ultime adieu de mon cœur gravé de ton image. T'en vouloir ? Comment serais-ce possible ? Mes sentiments n'ont jamais faibli, et je te pardonne pour chacun de tes crimes, je te pardonne de tout.
Tu étais perdue. Depuis longtemps déjà, je savais que tu avais emprunté un sentier que tu ne pourrais pas regretter. Ne plus regarder derrière soi, toujours aller vers l'avant. Sombrer, mourir lentement, agoniser dans sa propre folie. Je me souviens de toute cette ambition dans ton cœur, qui consumait tout ton être. Tu as été emportée, trop frêle pour lui résister, tout est tombé en cendres, tout est devenu poussière. Ce en quoi tu croyais, tu l'as renié. Ce que tu espérais, tu l'as haïs. Ce que tu promettais, tu l'as oublié. J'étais impuissant face à ta guerre intérieure, face à cet être ravagé par la douleur qui ne croyais plus en rien, en rien d'autre qu'à la folie et à la mort. Il n'y avait plus de place pour la vie. Tu vénérais la haine, la souffrance, tu en faisais ton empire et tu t'y noyais. Tu étais perdue, mon tendre amour...

Do you really want ?
Do you really want me ?
Do you really want me, dead or alive, to torture for my sins ?
Do you really want ?
Do you really want me ?
Do you really want me dead or alive to live a lie ?

[Souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment, mort ou vif, que je sois torturé pour mes pêchés ?
Souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment, mort ou vif, que je vive dans le mensonge ?]


Tu m'en voulais. Tu me haïssais. J'avais détruit ta vie, je t'avais fait souffrir. Sans moi, tu n'aurais jamais aimé, tu n'aurais jamais vu naître ces chatons clan-mêlés. Ton cœur ne se serait jamais obombré. Tu ne souhaitais plus que ma mort. Tu ne souhaitais plus que me voir hurler de douleur, tandis que tes griffes acérées me lacéraient la chair. Et puis, je suis devenu l'un de ces guerriers-étoiles que tu détestes tant. Tu m'as haïs plus encore. Jamais je n'avais vu une telle animadversion dans un regard, une telle vésanie, que ce feu dévastateur au fond de tes yeux, tel quelques pyracanthas épineux écorchant mon corps. Et pourtant, ton acrimonie était hypocrite. Tu m'aimais. Tu m'aimais encore, je le voyais. Nos sentiments étaient immarcescibles.
Aurais-je vraiment dû te mentir, te dire que je te haïssais pour tes crimes, pour sauver ma vie ? Tu m'aurais renié, tu m'aurais ignoré, je serais encore vivant. Mais serais-je plus heureux ? Sans toi, avec juste ce mensonge dans le cœur ? J'en serais mort tout de même. Au fond, ç'aurait été égal.

Tell me would you kill to save your life ?
Tell me would you kill to prove you're right ?
Crash, crash, burn let it all burn...
This hurricane chasing us all underground...

[Dis-moi, serais-tu prête à tuer pour sauver ta vie ?
Dis-moi, serais tu prête à tuer pour prouver que tu as raison ?
Tout s'effondre, brûle, laissons tout partir en cendres...
Cet ouragan nous poursuit tous dans l'ombre...]


Je me souviens de tes griffes devenues pourpres, de la démence dans ton regard. Tes rêves étaient hantés par des visions d'exil, et chaque instant te rapprochait de l'instant fatal, celui où l'on découvrirait la vie qui grandissait en toi, où l'on comprendrais que le père chassait sous le couvert de la forêt, de l'autre côté de la rivière, de l'autre côté de la frontière. Tu étais prête à tout pour survivre, pour devenir meneuse de ton clan, et plus encore. Tu mis-bas dans la nuit, hors du camp, avec le guérisseur. Et tu tuais tes petits, un à un, jusqu'à ce que le sang inonde l'endroit. Jusqu'à ce qu'ils meurent tous. Et tu tuais le guérisseur. Sans un remord. Parce qu'il le fallait.
Les flammes de la rancœur t'aveuglaient. Ton âme se consumait dans l'ombre, tu t'éteignais peu à peu, emportée par les ombres vespérales de ton esprit tourmenté. Tu n'étais plus qu'un spectre, ma douce, un spectre aussi vide que le Néant. J'aurais tout fait pour t'aider, tu sais. J'aurais tout fait... Mais cela surpassait mon pouvoir, celui de mes griffes, celui de mon esprit. J'étais impuissant, lâchement impuissant, et je te voyais sombrer, je te voyais face-à-face avec la fin. Ta fin.

The promises we made were not enough,
The prayers that we had prayed were like a drug,
The secrets that we sold were never known,
The love we had,
The love we had,
We had to let it go...

[Les promesses que nous avions prononcées n'étaient pas suffisantes,
Les prières que nous avions récitées étaient comme une drogue,
Les secrets que nous avions vendus n'ont jamais été connus,
L'amour que nous avions,
L'amour que nous avions,
Nous avons dû le laisser fuir...]


Cette nitescence amoureuse, comment pourrais-je oublier ? Diamant jaune plongeant dans l’émeraude pâle, douce chaleur d'un feu destiné à nous échapper, à devenir insoumis et féroce. Nos nuits à rester allongés ensemble, à observer les étoiles en se demandant, un peu coupables, si le Clan des Etoiles nous voyait, s'il était furieux. Mais comment aurions-nous pu renier toute cette beauté farouche dans nos cœurs ? Nous nous aimions. Nous avions promis, pour l'éternité. Comment tout cela a-t-il pu si mal tourner ? Comment on est-on arrivés là, ma tendre promise ? Je ne comprend pas. Le conte est devenu un drame. La toile s'est effilochée et derrière le tableau parfait s'esquissait la peinture aux teintes de Mort. Enveloppés d'un voile de secrets, de peine, nous bravions les lois, nous brisions les règles, nous étions libres. Mais à quel prix ?
Le monde s'écroulait autour de nous. C'était l'apocalypse. Mais nous étions heureux. Alors qu'importe ? Qu'importe notre souffrance, notre folie, qu'importe toutes ces froides journées, si mornes, à ne penser qu'à l'autre. Nous ne vivions plus que pour nous voir, pour mêler nos fourrures, pour entrelacer nos queues en un amour fatal. Tout a basculé. Tout a changé. Les doux mots amoureux sont devenus des griffes tâchées de pourpre. Adieu, tendre amour...

Tell me would you kill to save your life ?
Tell me would you kill to prove you're right ?
Crash, crash, burn let it all burn...
This hurricane chasing us all underground...

[Dis-moi, serais-tu prête à tuer pour sauver ta vie ?
Dis-moi, serais tu prête à tuer pour prouver que tu as raison ?
Tout s'effondre, brûle, laissons tout partir en cendres...
Cet ouragan nous poursuit tous dans l'ombre...]


Les gouttelettes vermeilles éclaboussèrent l'herbe. Ton esprit caligineux s'émerveillait de ce chef-d'oeuvre de Mort, de sang. Comment avais-tu pu devenir ainsi ? Tu étais si empathique, si belle, nageant dans l'onde hyaline de ton amour. C'était désormais un fleuve de sang qui t'emportait. La guerre était ton empire. La haine était ton souffle de vie. La souffrance était gravée dans ta chair. Je n'étais plus qu'un simple pion sur ton échiquier. J'aurais été ton roi, tu aurais été la reine, le monde entier aurait été à nos pattes. Mais tous avaient été détruits par ta folie dévastatrice, le roi était tombé, je n'étais qu'un fou, un diable de fou en partance pour l'au-delà. Et toi, ô ma reine, tu étais seule. La dernière pièce, la maîtresse du jeu. Mais à quoi bon jouer lorsqu'il n'y a plus personne pour être notre adversaire ?
Je suis tombé. J'ai chuté, pour ne plus jamais me relever. Nous avons tous chuté. Même toi, ma belle. Même toi, pauvre ange chassé du paradis. Tout est finit, maintenant. La Mort, la fin, nous sommes arrivés à notre but. Au dernier tournant avant les délices de l'immortalité. Pourquoi donc nous a-t-on volé cette éternité, pourquoi donc t'a t-on poussé à l'immarcescible haine ? Tu étais prête à pardonner. A briser tes chaînes de démence. A redevenir celle que tu avais toujours été. Mais on t'a refusé cette seconde chance. Pourquoi toi ? Bien d'autres ont eut le droit à la rédemption. Bien d'autres qui ne la méritaient pas. Je t'aime, je t'aimerais à jamais...

This hurricane...
This hurricane...
This hurricane...
Do you really want ?
Do you really want me ?
Do you really want me, dead or alive, to torture for my sins ?
Do you really want ?
Do you really want me ?
Do you really want me dead or alive to live a lie ?

[Cet ouragan...
Cet ouragan...
Cet ouragan...
Souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment, mort ou vif, que je sois torturé pour mes pêchés ?
Souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment ?
Me souhaites-tu vraiment, mort ou vif, que je vive dans le mensonge ?]


L'empreinte de tes griffes, cicatrice aux teintes d'illusion gravée dans ma peau, indélébile et monstrueuse. Ma meurtrière. Ma reine. Ma douleur. Ma vie. Mon cœur ne battait plus que pour toi, et tu es celle pour laquelle il s'est arrêté. Pour te permettre de vivre, je suis mort. Toutes les chimères des vivants ne nous atteignent plus. Elles ne nous ont jamais atteint. Le Clan des Etoiles ? Je n'y vois que des morts, des félins morts qui tremblent à chaque souffle pour leurs protégés. Des chats plats, des chats sans vie. Comme le monde entier. La vie, c'était cet éclair qui ne palpitait qu'entre nous. La vie n'a jamais existé que dans l'instant entre nos regards, là où espace et temps se rejoignaient, là où l'éternité se brisait, là où les barrières tombaient. Là où il y avait un fugace éclat de bonheur. De douceur. D'amour.

J'aperçus ton regard jaune à travers la brume épaisse. Tu me fixais droit dans les yeux, sans ciller. Si je n'avais pas su que c'était toi, j'aurais cru me trouver face à une vipère, ou à une tigresse dont j’apercevais vaguement les rayures sombres parsemées par tâches sur une fourrure immaculée. Mais je le savais. C'était inscrit en moi. Gravé dans mon cœur. C'était instinctif, c'était là. Comme un vent hiémal, ta froideur était douce. Ta colère me réchauffait. Ta haine me berçait. Notre amour subsistait dans les cendres d'un empire tombé dans les flammes. Épine de Rose... Toi qui tuais pour sauver ta vie. Toi qui tuais pour prouver que tu avais raison. Toi qui étais l’Éternité et la Mort, toi qui n'étais, au fond, qu'un ouragan de fureur faisant chuter les anges du ciel... Je t'attendrais pour l’Éternité...


PS : le dico était pas trop poussiéreux, ça va ? :3
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Fleur Etoilée

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MessageSujet: Re: Bureau des dépositions pour le jeu-concours!   Bureau des dépositions pour le jeu-concours! Icon_minitimeVen 5 Aoû - 19:15

Avant de commencer, sache que j'ai relevé un défi assez gros c'est à dire, j'ai choisie une musique à deux chanteurs. Donc, les paroles alternent, passant du féminin au masculin etc... aussi, cette fiction suis deux personnages en même temps mais ils seront liés pendant tout le long. Donc, lorsque vous verrez les paroles de la chanson entre guillemets en italique, suivis de 3 astérisques, c'est un changement de personnage! Puis, pour de la simplicité, les événements de cette fiction se passent de très nombreuses saisons après le Cycle 4, Etoile de Feu and co sont morts depuis hyper longtemps. (C'est aussi pour éviter de spoiler des gens qui ne seraient pas arriver à la fin du Cycle 4 comme moi) Voili voilou, sur ceux, bonne lecture!

P.S. Chanson: "Éternise-Moi" par Jena Lee, version Nightcore par Mistu Mangas

~Musique ~


"Crazy and scary Love..."


Plume de Faucon marchait tranquillement sur les territoires de la forêt sombre. De nombreux félons le saluaient à son passage, il n'avait tenté de tuer qu'un seul chat mais ce n'était pas n'importe le quel... De plus, il était le fils du grand et estimé Etoile du Tigre. Aussi, le traitais-t-on avec respect. Ici, c'était 'ambition et la force qui étaient loués, les chats ne possédant pas ces caractéristiques seraient toujours mal vus...

Le grand matou posa son regard glacé sur une boule de poil qui en combattait une autre, griffes sortis. Les deux apprentis venaient du Clan du Vent, lorsqu'ils étaient jeunes, ils voulaient dominés toute la pouponnière puis toute la tanière des apprentis, espérant que ce soit un jour leur camp... Cependant, ils avaient même tuer le fils d'un lieutenant, de peur qu'il ne les dépassent... Quel dommage qu'ils fussent tués par un blaireau. "Ah ces jeunes... ne sont-ils pas adorables à leurs premiers crimes?" Voilà ce qu'aurait pensé le père du guerrier. Mais lui, était différent.

Il dépassa les deux jeunots, continuant sa route pour enfin s'arrêter à un bassin, y plongeant les glaçons qui lui servaient d'yeux, il y vit ce qu'il voulait voir: une jeune guerrière qui avait maintenant l'âge du guerrier à sa mort, possédant un magnifique pelage doré comme le soleil, tacheté de douce crème et avec des yeux noisettes pétillants.

Cette guerrière s'entraînait avec un apprenti, Nuage Sombre si le matou se souvenait bien, un entraînement martial. Le félon la regarda, elle était doué au combat, certes, mais ce n'était qu'un apprenti. Il savait par expérience que devant un grand guerrier de son monde de ténèbres, elle était comme une chatonne qui venait tout juste de naître: Chétive et Faible.

Pourtant, le matou ne pouvait s'empêcher de l'aimer.

"Naïve et faible,
Elle a le cœur pour me plaire.
Elle m'attire et j'en crève,
Elle est plus qu'un mauvais rêve..."


***

Aurore Étoilée laissait l'apprenti en face d'elle usait sa technique, la tête légèrement ailleurs. Un chat, au cœur aussi froid que les pires tempête de neige, hantait ses pensées... Il était unique, elle savait qu'il voulait la puissance, qu'il était un félon, un traître mais pourtant, il ne cessait de faire battre son cœur.

Mettant l'apprenti au sol, elle le félicita tout de même pour son enchaînement. Puis, voyant que le soleil commençait à être bien bas dans le ciel et que la toison argenté faisait sa lente apparition, la guerrière annonça à son novice qu'il était temps de rentrer.

Dans le camp du Clan du Tonnerre, tout était calme, les guerriers terminaient de s'afférer à leur tâches habituelles avant de se rassembler, dégustant ensemble un repas bien mérité. La dorée vit Pelage Argenté, une reine ayant rejoins la pouponnière depuis peu, veiller sur les petits de Pétale de Pensée juste à côté qui, elle, faisait une sieste bien méritée, c'était la plus ancienne des reines, tous savaient qu'une fois ses petits devenus apprentis, elle ne redeviendra guerrière que pour quelques lunes encore...

Prenant un petit campagnol après avoir laissé quartier libre à son apprenti, la jeune mentor se hâtait de rejoindre un guerrier au pelage noir strié de gris nommé Âme de Minuit qui, elle le savait, avait des sentiments pour elle. Cependant, elle faisait mine de ne rien voir, ne voulant pas ruiner leur amitié, de plus, son cœur était déjà pris.

Il ronronna d'amusement en voyant la jeune chatte se hâter de dévorer sa prise. Elle lui prétexta qu'elle était impatiente de rejoindre son lit, tant elle était épuisé. Ce qui était vrai, dans un sens.Cependant, comme elle allait passer la nuit avec l'élu de son cœur, cela n'allait point l'aider à être d'avantage réveillée et en forme le lendemain mais elle s'en moquait pas mal. De là où elle était, elle voyait deux vétérans se nommant Pelage de Pluie et Plume de Torrent discuter avec le lieutenant Ombre d'Aigle et la cheffe Etoile d’émeraude.

Puis, une fois son repas enfin terminé, la guerrière enterra ses restes avant de saluer chaleureusement son ami, se levant pour se diriger vers sa tanière. Elle était l'une des premières à aller se coucher, tous prenaient leur temps pour finir leur repas mais elle, ne pouvait plus attendre de passer une minute de plus sans lui... Fermant les yeux, la dorée tenta de plonger dans un profond sommeil fait de froid et de ténèbres mais aussi de passion, mais c'était en vain, elle pensait trop à lui. Ce ne fut que lorsque tous l'avait rejointe, dormant à poing fermé et que la lune brillait très haut dans le ciel, qu'elle y parvint.

"Une seule, envie, le voir dans mes insomnies.
Viens voler ma vie,
dans l'antre de mes Nuits"

***

Le matou brun attendit longtemps dans une clairière, assis, immobile. Aucune étoile ne faisait jamais son apparition dans ce ciel d'encre qui appartenait à la Forêt Sombre ni aucune lune... Seul les champignons fluorescents leur apportaient de la lumière. Soudain, malgré le manque constant de soleil, le cœur du guerrier se réchauffa. Mais son regard demeura glacé, comme à son habitude.  


Aurore Étoilée venait d'arriver. Sans un bruit, il se leva et s'approcha silencieusement, la saluant d'abord d'un simple mouvement de la queue, neutre, avant de frôler son museau contre le sien, caressant son flanc d'or de sa queue brune.

Elle aurait dû avoir un mouvement de recul, il était un félon! Même si il l'aimait, avoir une proie qui croyait et suivait le Clan des Etoiles était un atout majeur, aussi, son père avait-il encouragé sa relation avec la guerrière, espérant enfin se venger. Le mâle, pour protéger sa bien-aimée, aurait dû s'abstenir de venir, il sentait le satisfait regard ambré de son paternel, quelque part dans les buissons, cependant, il tenait trop à la femelle pour y renoncer.

Doucement, il lui fit sa toilette, et elle se laissa faire, à son plus grand désespoir.

"Je m'approche elle devrait se méfier..."

***

La jeune chatte était tout bonnement aux anges. Dans les pattes de celui qu'elle aimait, il était désormais en train de lui faire sa toilette. Que demander de plus? Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes! Qu'importe ce que pensait sa sœur Lune Éternelle, la guérisseuse qui était au courant, qu'importe ce que pensait son frère Soleil Blanc qui désapprouvait également.

Tous deux disaient qu'elle courrait un danger, un risque! Que ces ridicule! La jeune chatte était prête à tout pour lui, et elle savait qu'il l'aimait. Quel mal y avait-il à cela? Elle était sûr de ne courir aucun risque. Finalement, elle décida de parler.

"Je n'ai pas,
Je n'ai pas peur, je le laisse m'hypnotiser."

***

"Oh Plume de Faucon! Tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué, j'aimerais tant rester près de toi pour toujours... j'ai parlé de notre relation avec ma sœur et mon frère, Lune Éternelle et Soleil Blanc, ils m'ont juré qu'ils ne diraient rien à personne, mais il désapprouve complètement notre relation, disent que tu me mens, que tu te sers de moi... ils ont tord! Pas vrai?"

Le guerrier se sentait mal à l'aise. Il avait manipulé bien des chats durant sa vie, ce qui n'avait pas toujours été aussi simple mais, il était presque toujours arrivé à ses fins. Cependant, c'était bien la première fois qu'il était gêné de voir que ses magouilles fonctionnaient, il aurait préféré rendre la chatte sincèrement heureuse, cela le dégoûtait. Comment lui, le puissant fils d'Etoile du Tigre, pouvait-il pensait cela?! C'était de la faiblesse!

Pourquoi s'ouvrait-elle ainsi à lui? Il avait l'impression de pouvoir lire en elle comme dans un livre ouvert! Il la toisa durement de son regard glacé avant de répliquer:

"Écoutes, tu ne devrais pas être aussi confiante avec moi, je suis un traître! Je pourrais très bien me servir de toi avec ta confiance aveugle!"

En réalité, il le faisait déjà. Mais il voulait le lui faire comprendre et la faire fuir. Il attendi sa réponse, fébrile.

"C'est Comme si elle m'offrait ses pensées"

***

Pour toutes réponses à ce que venait de lui dire le guerrier, la femelle se blottie contre lui, frottant sa tête contre son doux pelage brun. Oui, elle lui vouait une confiance aveugle et elle s'en moquait. Il était vrai que, dans le fond, elle se doutait tout de même qu'il se servait d'elle mais elle refusait de l'admettre. Maintenant qu'il l'avait indirectement avoué, elle ne se sentait pas trahis, non, elle était heureuse.

Oui heureuse, heureuse de lui servir, lui être utile. Elle s'en voulait de trahir son Clan mais, au fil des nuits passées avec lui, des jours à penser à lui, elle s'était mise à l'aimer plus que tout autre au monde. Rien d'autre ne comptait. Non, seul Plume de Faucon existait, il régissait complètement son monde, son univers, son esprit.

Elle était prête à tout pour lui, même à tuer, même à se suicider, absolument tout. Oui, Aurore Étoilée, en seulement une révélation indirect de son compagnon, Plume de Faucon, était devenue complètement folle. Tout ce qui comptait maintenant, était de vivre avec lui pour l'éternité. Elle voulait l'aimer, elle voulait donc mourir, rejoindre la Forêt Sombre et vivre son amour. Sauf si il la voulait vivante, là, elle ferait un effort.

C'est alors que la guerrière se rendit compte qu'elle ne pourrait plus jamais se passer de lui. Que sans lui, elle ne serait plus que l'ombre d'elle-même, détruite, anéantie. Elle se DEVAIT de rester à ses côtés pour toujours et à jamais.

En fait, elle l'aimait tellement qu'elle en avait horriblement, atrocement mal, si bien, qu'elle pensa, sûr d'elle:

"Je le laisse, me blesser"

Avant de lui pleurer les paroles suivantes:

"Trahis mes émotions,
Sacrifie ma raison,
Éternise-toi, Éternise-moi.
Condamne-moi d'un regard,
A saigner pour t'avoir,
Éternise-toi Éternise-moi.

Rend-moi, insensible, je ne veux plus rien ressentir,
Fait de ma, peine une cible,
Vise la pour me détruire"

***

Le matou, en entendant ses paroles, se figea sur place.

La guerrière qu'il aimait tant était devenue complètement folle, son regard était vide. Elle semblait effectivement souffrir le martyr, au vu de la douleur de ses paroles et de ses membres qui tremblaient. Les larmes coulaient de ses beaux yeux noisettes où les seules lueur qui brillaient étaient la douleur et la pur folie.

Comment cela état-il arrivé? Il n'en avait aucune idée... son esprit n'avait peut-être pas supporter qu'elle se fasse trahir ainsi. Si bien, qu'il avait dû cessé de fonctionner correctement et qu'ainsi, les émotions ont dû prendre le dessus. "Une âme pour demeurer saine n'a besoin que de demeurer dans un esprit sain, lui-même demeurant dans un corps sains" pensait le mâle.

Son corps était certes sains,  mais plus son esprit. Le mâle passa sa queue sur ses épaules. Il hésita un long instant. Inquiétant sans le savoir sa compagne.

"Sa douleur m'inspire, mais je renais dans ses sourires,
Comment la priver de son humanité..."

Pensa-t-il avant de finalement crier, tentant de la résonner:

"Tu perdrais tout pour l'éternité!"

***

La guerrière ne tenait plus sur ses pattes. Son compagnon la rattrapa lors de sa chute. Elle était anéantie, il ne voulait pas la tuer, il ne voulait pas lui permettre de vivre à ses côtés. Cependant, elle décida d'insister, susurrant à son oreille, couchée à ses pattes, elle supplia d'un ton des plus implorant.:

"Fais de moi,
Fais de moi, l'élue
Aspire mon âme sans regret!"

***

Le guerrier hésita encore un instant. La peine et le désespoir de sa compagne le touchaient au plus profond de son cœur habituellement fait de glace. Puis, il se décida enfin, se disant finalement:

"Quitte à Mourir pour exister"

***

Voyant qu'il ne semblait pas se décider, la guerrière griffa nerveusement le sol sur le quel elle était encore allongée. Elle savait pertinemment que si elle mourrait ici, elle mourrait dans la vraie vie, la Forêt Sombre était un endroit des plus particuliers.

Elle continua de griffer le sol avec nervosité lorsque, finalement, le matou planta ses griffes dans son cou, étant donné qu'elle était sur le dos. Il plaça ses crocs aiguisés de sortes à ce qu'en un vif coup, la vie de la chatte s'éteindrait. Elle frissonna, attenant le coup fatidique avec impatience. Un simple coup de crocs et ils finiraient par être enfin réunis pour toujours et à jamais.

"Sauve-moi, d'un baiser!

Trahis mes émotions,
Sacrifie ma raison,
Éternise-toi, Éternise-moi.
Condamne-moi d'un regard,
à saigner pour t'avoir,
Éternise-toi, Éternise-moi."

***

Ça y était, un simple coup de croc qui donnerait une mort rapide et peu douloureuse à sa bien-aimée, et enfin, ils seraient réunis. Plume de Faucon ne se sentait pas capable d'aimer comme ça. Au début, il ne voyait en cette guerrière, comme son père, qu'une opportunité de se venger du Clan du Tonnerre, bien qu'Etoile de Feu soit mort, et peut-être, de retenter la conquête de la forêt. Jamais, au grand jamais, il ne se serait sentis capable de tout laisser tomber pour une simple femelle, à l'époque du moins. Maintenant, il ne se voyait pas continuer à errer dans cette immensité de Ténèbres sans elle.

Il faisait sûrement la plus grosse des erreurs, il ressentait de la compassion pour elle, de l'amour et c'était, normalement, des sentiments de faible, or, il es ressentais. Son père serait furieux mais, il s'en moquait à présent, une seule et unique chose comptait: Aurore Étoilée.

"Elle est devenue l'Essentielle,
Je n'ai plus le choix, elle m’appelle,
Mon enfer rejoint le ciel.
Elle, elle, elle"

***

Lentement la guerrière ferma les yeux.

Elle se remémora chaque instants de sa vie, dans d'autres circonstances, elles les auraient chéris et aurait pleurer sa propre mort, étant contrainte de quitter ceux qu'elle aime mais à présent, tout cela n'avait plus aucune importance à ses yeux. Tout ce qu'elle voulait, c'était partir, loin d'ici. Aussi, attendit-elle le coup qui, elle le sentais, viendrait d'une seconde à l'autre.

"Il me glace de l'intérieur,
Crucifie ma peine et mes peurs,
Je me sens déjà, ailleurs, ailleurs..."

***

Le camp du Clan du Tonnerre se réveilla sous un cri d'effroi absolu qui résonna -sûrement- dans toute la forêt.

Lune Éternelle, la guérisseuse, sortie de son gîte en trombe, le cri venait de la tanière des guerriers, elle craignait le pire. A ses côtés, les reines de la pouponnières, la chef et les apprentis accouraient, heureusement, les jeunes mères avaient fait en sortes que leurs petits restent bien au chaud, en sécurité. Même les anciens se joignirent au reste du Clan. Tous étaient amassés à l'entrée. Ils avaient laissé passé Etoile d’Émeraude et avaient laissé Ombre d'Aigle, le lieutenant, se placer au meilleur endroit.

Lorsqu'ils la reconnurent, tous laissèrent également passer la guérisseuse, baissant tristement la tête en signe d'excuse. La jeune chatte blanche tachetée de gris et de noir qui, auparavant, se tordait le coup pour essayer de voir malgré sa petite taille comparé aux autres, fut surprise. Pourquoi agir ainsi? Certes elle était guérisseuse mais... pourquoi avaient-ils l'air si désolés? C'est alors qu'un frisson d'effroi la parcourue. Aurore Étoilée! pensa-t-elle d'un coup.

D'un bond, elle se précipita vers le nid de sa sœur et, une fois devant, se figea sur place, ayant l'impression que le monde entier s'écroulait sous ses pattes tandis que ses oreilles se couchaient en arrière accompagnant le tremblement de ses pattes et les nombreuses larmes qui coulaient de ses yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, comme pour hurler un miaulement de frustration et de profonde tristesse qui ne vint jamais.

Là, devant elle, se passait une vision des plus atroces. Ombre d'Aigle tentait de réconforter Âme de Minuit qui pleurait toutes les larmes de son corps en hurlant, Soleil Blanc à ses côtés, pleurant plus silencieusement mais semblant tout aussi abattu, Etoile d’Émeraude était penché sur un corps recouvert de sang. Ce corps avait une profonde plaie au cou, la personne avait dû mourir presque sur le coup. Pourtant, le visage souriant, Aurore Étoilée semblait en paix, dans la Forêt Sombre, au près de son compagnon.

"Trahis mes émotions,
Sacrifie ma raison,
Éternise-toi, Éternise-moi,
condamne-moi d'un regard,
à saigner pour t'avoir,
Éternise-toi, Éternise-moi..."


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Ombre Fantôme

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MessageSujet: Re: Bureau des dépositions pour le jeu-concours!   Bureau des dépositions pour le jeu-concours! Icon_minitimeDim 28 Aoû - 21:36

Voici l'histoire d'un jeune mâle solitaire, ignorant tout de la vie. Plus qu'une histoire, ce serait un message que j'aimerai faire passer. N'oublions pas que chaque jour, des animaux naissent sans foyer, se font adopter avant de se faire jeter minablement. Chaque jour, plusieurs de ces animaux meurent de famine sans avoir connu la joie d'une vie confortable. 

A tale of six trillon years and a night - Reprise par Amatsuki

Na mo nai jidai no shūraku no
Dans un village à une époque inconnue
Na mo nai osanai shounen no.
Vivait un jeune garçon inconnue de tous.
Dare mo shiranai otogibanashi.
Voici son histoire.

Ceci n'est pas un conte, pas plus qu'un récit narré aux plus jeunes d'entre nous... Non. C'est une histoire aussi douloureuse qu'inconnue, mais pourtant bien réelle. Cette histoire... elle n'est rien d'autre que la mienne.

Umaretsuita toki kara
Depuis ma naissance
Imigo oni no ko to shite.
On me traite comme si j'étais l'enfant du diable.
Sono mi ni amaru batsu o uketa.
Comme un enfant délaissé on me frappait.

Je suis né dans une ruelle, triste, sombre, épouvantable. J'ai grandi sans l'ombre du moindre parent aimant. Pas de mère pour vous dire « je t'aime », pas de père pour vous dire « je suis fier de toi, mon fils ». Du moins, je suppose. En fait, je ne les ai jamais connu. Je pense que ce n'est pas plus mal mais au fond de moi, je le regrette amèrement. Pourquoi ? Pourquoi m'avoir abandonné ? Je ne suis pas l'enfant dont vous rêviez ? Certes, je ne suis pas le plus beau, pas le plus fort ni le plus grand. Je sais que je suis frêle et rachitique, alors pourquoi ? Pourquoi m'avoir laissé seul sur des pavés glaciaux alors que d'autres vivent dans un foyer confortable en sachant cela ? Je ne méritais donc pas votre amour, pourtant mon cœur n'a cessé de vous réclamer et ce, depuis ma plus tendre enfance... Ce n'est pourtant pas le courage qui me manque, ni même la volonté de vivre. Sans elle, mon être se serait éteint depuis bien longtemps... J'avais cru que vous veilliez sur moi lorsqu'un petit garçon, tout aussi minuscule que moi, me prit dans ses bras et me caressa tendrement. Je croyais enfin au bonheur, pourtant, le malheur ne faisait que commencer.


Kanashī koto wa  nani mo nai kedo
Il n'y avait rien qui me rendait malheureux
Yūyake koyake te o hikarete sa.
Mais lorsque le soleil se couchait ma main y était attirée.

Je me contentais de ce que j'avais. Ne réclamant jamais rien de trop, je me satisfaisais à moi-même. Jamais je n'abusais des services offerts par ces si gentilles créatures bipèdes. Elles m'avaient sauvées d'une mort certaine, m'avaient accueilli sous leur toit, m'offraient un lit douillet où dormir, me fournissaient la nourriture... Elles me donnaient tant de choses, et moi ? Que leur offrais-je en échange ? Rien, bien malheureusement, à part ma seule compagnie.  Aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de penser que c'est à cause de mon manque d'affection que j'en suis arrivé là... J'étais alors âgé de quelques semaines lorsque mon calvaire quotidien débuta. J'étais bien trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit, mais les innombrables blessures peuplant mon corps ne cessent de me rappeler ces affreux moments. Ce sont elles qui me font me souvenir, se sont elles qui me font exister. Sans elles, je ne suis rien d'autre qu'un fantôme...

Shiranai, shiranai,
Je n'en sais rien, je n'en sais rien,
Boku wa nani mo shiranai.
Je n'en sais rien du tout.
Shikarareta ato no yasashisa mo.
Même de la gentillesse après un reproche.
Ameagari no te no nukumori mo.
Je ne connais pas la sensation de chaleur après la pluie.
Demo hontou wa, hontou wa,
Mais j'ai pourtant, vraiment, vraiment,
Hontou wa, hontou ni samuinda.
Vraiment, vraiment froid.

Je grandissais au rythme des coups portés sur mon corps.  Je ne me plaignais jamais, encaissant sans un bruit, sans un couinement. Il m'arrivait parfois de me demander comment j'avais bien pu en arriver là ? La même réponse me venait sans cesse... « Tu ne les remercie pas assez pour ce qu'ils ont fait pour toi. ». Le plus petit d'entre eux m'avait sauvé la vie en me ramenant dans son immense nid, je ne pouvais tout simplement pas me rebeller contre lui malgré ce manque de gentillesse. Un beau jour, un grand mâle   bipède - sans doute le chef de famille ? - me mit à la porte sans que je n'en sache la raison. En bon chaton que j'étais, je restais sur le palier de la porte, pas un miaulement pour exprimer ma famine, ma fatigue. J'endurais silencieusement, priant pour que tout s'arranger au prochain levé de soleil. Je restais ainsi, sans bouger, meurtri par la froid de la nuit durant plusieurs jours. Tiraillé par la faim, je m’assoupissais de plus en plus...

Shinanai, shinanai,
Je ne suis pas mort, je ne suis pas mort,
Boku wa nande shinanai?
Mais pourquoi suis-je encore en vie ?
Yume no hitotsu mo mirenai kuse ni.
Je ne rêve pas une seule fois la nuit.
Dare mo shiranai otogibanashi wa
Et alors cette histoire inconnue de tous
yūyake no naka ni suikomarete
S'est faite avaler par ce coucher de soleil
kietetta.
Et disparaît.

Combien de temps s'était écoulé depuis lors ? Deux jours ? Trois, peut-être bien quatre... ? Le temps semblait s'écouler en m'oubliant. Je ne pensais plus, mon esprit se perdait dans les méandres de l'obscurité qui animaient chacune de mes nuits. Pas une image, pas un songe... Rien d'autre que l'abysse éternel de mon âme noircie par la douleur. Souvent, alors que la lueur du jour déclinait faiblement dans le ciel, je me réveillais et contemplais de mes yeux vides le coucher de soleil en me répétant « Demain est un autre jour. ».

Hakidasu you na bouryoku to
Dans ma vie remplie de haine
Sagesunda me no mainichi ni,
Et de mépris sans fin,
kimi wa itsushika soko ni tatteta.
Tu étais là sans que je m'en aperçoive.
Hanashikakecha dame nanoni.
Tu n'avais pas le droit de me parler.

J'avais fini par me résoudre à finir ma vie comme elle avait débuté : à la rue. Mes maîtres ne sortaient même plus me voir, plus de caresse, plus de mots doux si tenté qu'ils aient existé. C'était à peine s'ils daignaient sortir la tête pour me jeter mon repas la figure. Plus d'une fois j'essayais d'attirer leur attention mais rien n'y fait, pas un seul regard dans ma direction. Ils s'en retournaient simplement en faisant semblant de ne pas voir l'état misérable dans lequel je me trouvais. Mais c'est alors qu'un rayon de soleil naquit dans mon cœur, une jeune chatte, perchée sur un clôture m'observait de ses yeux emplies de pitié.


"Kimi no namae ga shiritai na."
"Je veux connaître ton nom."

C'était à peine si j'avais la force de me redresser pour être en mesure de la voir convenablement. Ma vision brouillée me permettait juste de voir une forme rousse se rapprocher de moi. Plus la silhouette s'avançait et plus elle devenait nette. L'inconnue répétait sa question, de mon côté je secouais mollement la tête. J'avais finalement fini par ouvrir ma gueule en grand.

"Gomen ne, namae mo shita mo nainda."
"Désolé, je n'ai ni nom ni langage."

Jamais mes maîtres ne m'avaient appelé par un prénom, surnom ou quoi que ce soit. Je lui aurais bien évidemment répondu si je n'avais pas perdu d'usage de la parole... Voyez-vous, avec mes miaulements incessants, mes « sauveteurs » avaient fini par me faire du mal comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant. Brisé, je laissais tomber ma tête que je recouvrais de mes pattes avants en poussant d’inaudibles cris.

"Boku no ibasho wa."
"Je n'ai pas ma place dans ce monde."

De sombres pensées m'envahirent petit à petit, tout n'était que haine et désespoir. A cet instant précis que me rendis compte que ma vie ne comptait pas. Elle n'avait jamais compté pour personne, mis à part peut-être pour cette jeune minette.

Doko ni mo nai noni :
Et pourtant tu me dis :
"Issho ni kaerou."
"Rentrons ensemble."
Te o hikarete sa.
Et tu m'emmenas au loin.

Résolu à quitter cet enfer, je n'adressais pas un seul regard à mon ancienne vie de martyr. C'en était fini, un nouveau départ allait avoir lieu. Fini les nuits passées à la belle étoile, fini le froid mordant de l'obscurité, fini la solitude... L'ange gardien que j'attendais depuis ma naissance était finalement arrivé, cela n'avait jamais été ces bipèdes que j'avais considéré comme mes sauveurs jusqu'alors. Enfin... Enfin tu es là, je t'attendais depuis si longtemps...

Shiranai, shiranai,
Je n'en sais rien, je n'en sais rien,
Boku wa nani mo shiranai.
Je n'en sais rien du tout.
Kimi wa mou kodomo ja nai koto mo.
Pas même le fait que tu as grandis.
Narenai hito no te no nukumori wa
Et la chaleur de la main d'une inconnue
Tada hontou ni, hontou ni,
Est vraiment, vraiment
Hontou ni, hontou no koto nanda.
Vaiment, vraiment la seule chose réelle pour moi.

Nous passions le reste de notre enfance ensemble, jamais séparés, toujours côtes à côtes. Les jours que nous avons côtoyés tous les eux étaient de loin les plus beaux de toute mon existence. Le soleil s'était enfin levé sur mon histoire, il brillait de milles feux.

Yamenai, yamenai,
Tu ne t'arrêtes pas, tu ne t'arrêtes pas,
Kimi wa nande yamenai?
Mais pourquoi tu ne t'arrêtes pas ?
Mitsukareba korosarechau kuse ni.
Tu sais que s'il te trouvent tu seras tuée.
Ameagari ni imigo ga futari
Après l'averse, les deux enfants détestés
Yūyake no naka ni suikomarete
Ont disparu ensembles
Kietetta.
Dans le soleil couchant.

Tout était parfait. Mes yeux, habitués aux ténèbres depuis trop longtemps sanglotaient face à tant de lumière et de joie. Seulement, le jour fatidique arriva. Deux bipèdes, deux grands barbus croisèrent notre route. Ô mon Dieu, pourquoi a-t-il fallut que tu nous les envoies ? S'engagea alors une effroyable course-poursuite. Pourquoi ? Pourquoi s'éternisaient-ils après nous ? Nous avions beau courir de toutes nos forces, jamais nos poursuivants n’abandonnaient. Heureusement, nous étions bien plus malins, et par chance nous passions à proximité d'un bosquet qui nous offrit refuge. De notre cachette, nous observions d'autres chats se faire attraper. Interdits, apeurés, nous contemplions longtemps ce spectacle sans pouvoir intervenir.

Hi ga kurete yo ga akete,
Le jour tombe, la nuit se lève,
Asobi tsukarete, tsukamatte.
On joue jusqu'à être épuisé, mais on se fait attraper.
Konna sekai boku to kimi igai,
Dans ce monde, à l’exception de toi et moi,
Minna inaku nareba ī noni na.
Si personne n'existait, ce serait tellement mieux.
Minna inaku nareba ī noni na.
Si personne n'existait, ce serait tellement mieux.

Bientôt se fut notre tour, alors que nous dormions paisiblement, deux filets nous tombèrent dessus. Nous étions pris dans une toile d'araignée qu'aucun d'entre nous ne parviendrait à déchirer. Ils nous amenèrent alors au loin sans que l'on ne sache où exactement. Ils nous balancèrent ensuite à l’intérieur de nids d'aciers, ils se faisaient appeler « cages » d'après mes souvenirs. Séparé de mon amie, j'étais enchaîné, forcé à regarder mon destin droit dans les yeux. Lui que j'avais toujours fuit.

Shiranai, shiranai,
Je n'en sais rien, je n'en sais rien,
Koe ga kikoete sa.
Mais j'ai entendu une voix.
Boku to kimi igai no zenjinrui,
A l’exception de toi et moi, l’humanité entière,
aragau ma mo naku te o hikarete sa
Sans pouvoir résister
yūyake no naka ni suikomarete
A disparu
kietetta.
Dans le soleil couchant.

Enfermé et restreint de mes mouvements, je ne pouvais rien faire d'autre que penser. Tu étais là, parlant pour te rassurer, pour me rassurer. Ni toi ni moi savions ce qui nous attendrait, alors j'écoutais ton chant d'espoir. Tu appelais à l'aide, sans que je puisse t'y aider. Pourquoi ne suis-je par mort ? Pourquoi ne veut-elle pas de moi ? Je comptais désespérément les secondes qui me séparaient du repos éternel, l'attendant impatiemment quand un bruit vint perturber mon décompte. Une nuit parmi tant d'autres, on traînait une jeune femelle dans notre prison pour félins, elle se débattait, en vain. Toi aussi, tu es l'enfant du diable ? Je n'étais pas aveugle, je visais juste dans un monde aveuglé par les atrocités, par la barbarie.

Shiranai, shiranai,
Je n'en sais rien, je n'en sais rien,
Boku wa nani mo shiranai.
Je n'en sais rien du tout.
Kore kara no koto mo kimi no na mo.
Ni ce qui arrivera à partir de maintenant, ni ton nom.
Ima wa ima wa kore de īnda to.
Mais maintenant, à cet instant, tout va bien.
Tada hontou ni, hontou ni,
C'est vraiment, vraiment,
Hontou ni, hontou ni omounda.
Vraiment, vraiment ce que je pense.

Enfermé et restreint de mes mouvements, je ne pouvais rien faire d'autre que penser. Tu étais là, parlant pour te rassurer, pour me rassurer. Ni toi ni moi savions ce qui nous attendrait, alors j'écoutais ton chant d'espoir. Ta voix résonnait dans ma tête. Le monde entier grondait, mais nous ne nous en sommes pas souciés. Je ne sais rien, c'est vrai. Mais tu me disais que tout irait bien,alors je te dédiais mon entière confiance.

Shiranai, shiranai,
Je n'en sais rien, je n'en sais rien,
Ano miminari wa
Mais le son que j'entends
yūyake no naka ni suikomarete
A disparu
kietetta.
Dans le soleil couchant.


Bercé par ton chant mélodieux, mes paupières se fermèrent à jamais sur un monde qui n'avait jamais évolué. Il était aussi sinistre qu'à mon premier jour. Alors j'espère que ces jours prochains s'illumineront, pour toi. Vivre n'est pas facile, malheureusement je n'ai pas su te suivre, tu m'as distancé. Pour moi, continue ta route sans te retourner. Vis à ma place.
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